Les différents types de SCPI

Les SCPI de rendement sont les plus courantes et les plus recherchées. Elles investissent dans l’immobilier professionnel (bureaux, commerces, santé, logistique, hôtellerie…). Leur objectif est de verser des revenus réguliers à leurs associés, généralement chaque trimestre (et parfois chaque mois).

1. Atouts : revenus potentiels réguliers, diversification sectorielle et géographique, accessibilité (quelques centaines d’euros).
2. Limites : rendement non garanti, fiscalité foncière parfois lourde, placement long terme (8–10 ans).

Exemple : un investissement de 50 000 € dans une SCPI affichant un rendement hypothétique de 7 % peut générer environ 3 500 € bruts par an, soit près de 290 € par mois.

→ [Voir aussi : Investir en SCPI au comptant]

Les SCPI fiscales investissent dans l’immobilier résidentiel (souvent neuf ou rénové) et permettent aux investisseurs de bénéficier d’avantages fiscaux liés à des dispositifs spécifiques (Malraux, déficit foncier). Leur objectif n’est pas de distribuer des revenus, mais de procurer une réduction d’impôt immédiate.

1. Atouts : avantage fiscal ponctuel, mutualisation sur plusieurs biens.
2. Limites : rendement généralement faible, revenus souvent secondaires, contraintes de durée fiscale longues (9 à 15 ans), liquidité plus réduite.

Les SCPI fiscales restent des produits de niche, adaptés à un profil très particulier d’investisseur, mais peu compétitives face aux SCPI de rendement.

Les SCPI de rendement sont la forme la plus courante et la plus efficace pour générer des revenus réguliers. Elles investissent dans l’immobilier professionnel (bureaux, commerces, santé, logistique…) et visent à verser des loyers trimestriels ou mensuels à leurs associés. Leur fiscalité repose sur les revenus fonciers classiques, mais leur potentiel de rentabilité et leur souplesse d’accès en font la solution privilégiée des retraités et des épargnants souhaitant compléter leurs revenus.

Les SCPI fiscales, à l’inverse, misent surtout sur la réduction d’impôt via des dispositifs comme le Malraux ou le déficit foncier. Elles offrent peu ou pas de revenus pendant la durée d’engagement, une liquidité réduite, et une rentabilité souvent inférieure. Elles conviennent uniquement à des contribuables fortement imposés prêts à immobiliser leur capital sur le long terme.

1. Accessibilité dès quelques centaines d’euros.
2. Gestion déléguée à une société spécialisée.
3. Diversification et mutualisation des risques locatifs.

1. Risques liés au marché immobilier (vacance, évolution des prix).
2. Horizon de placement long terme (8–10 ans minimum).
3. Rendements non garantis.